Accident choc traumatique Somatic Experiencing par Florence Dewulf à Saint-Malo

QU’EST-CE QUE LE CHOC TRAUMATIQUE ?

En cas de danger, le système nerveux autonome utilise quatre fonctions de survie très importantes :
L’interaction sociale, le lien,
Le combat,
La fuite,
Le figement.

Quand un événement violent arrive…trop vite, trop fort, trop tôt…
Le corps, dépassé par l’ampleur et la rapidité du choc, est submergé et n’arrive pas à réagir de façon adéquate ni à gérer l’impact du stress sur la physiologie.
Il se met en protection et « fige » certaines fonctions.
Le système nerveux perd son rythme équilibré et reste en tension maximale. Dans le cerveau, des signaux de danger se déclenchent à la moindre alerte, ce qui recrée un état de stress (mobilisation) permanent. Des états dissociatifs s’installent en même temps et certaines parties sont pétrifiées. La personne est comme prise au piège. Son corps voudrait réagir mais il est bloqué, engourdi. Une sorte de « trop-plein » s’accumule dans le corps.

Ces informations tournent en boucle et un cercle vicieux s’installe en état d’alerte : le stress devient chronique. Des symptômes complexes se développent en réaction.

Le traumatisme non résolu crée une dérégulation dans le système nerveux :

  • Il a des effets que les gens n’associent pas toujours à leurs expériences traumatiques passées.
  • Il affecte les régions sous-corticales du cerveau qui ne sont pas facilement accessibles par la parole.
« Le trauma est dans le système nerveux, pas dans l’événement ».

C’est ce qu’explique depuis 40 ans Peter Levine, concepteur de la Somatic Experiencing®.

Les chocs peuvent entraîner des symptômes de stress post traumatique, qui se développent parfois des années plus tard. On peut même avoir oublié les faits.
Les personnes traumatisées ont du mal à retrouver leur sérénité et leurs forces vives, physiques ou morales.
Ayant perdu leur capacité de résilience, elles sont plus vulnérables au stress et se re-traumatisent facilement.

Les personnes traumatisées ont du mal à retrouver leur sérénité et leurs forces vives, physiques ou morales.

Savez-vous que votre corps ne demande qu’à guérir et retrouver son équilibre, harmonieux, ses forces vives et confiantes ?

Le traumatisme n’est plus « une condamnation à vie ».

La Somatic Experiencing® permet de restaurer l’autorégulation du système nerveux et du corps dans un accompagnement doux et sûr. Elle est inspirée du modèle animal.

Regardez l’animal sauvage au repos, la douceur tranquille qui se dégage de sa force. Il reste vigilant, présent à son environnement, prêt à réagir. Prompt à se défendre à la moindre menace. Câlin et coopératif avec ses petits et sa troupe. Le groupe est un pan de sa protection.

Menacés ou submergés, les animaux traversent des étapes prévisibles de réaction au danger via les réponses de sociabilité, de fuite, de combat ou de figement. Une fois la menace écartée, les animaux retrouvent un fonctionnement normal en :

  • déchargeant l’énergie de survie activée en excès pendant la phrase de danger
  • intégrant l’expérience vécue comme un apprentissage.

Le même processus est possible chez l’humain.

C’est cette énergie qui va, lors de l’accompagnement thérapeutique, être fluidifiée et utilisée pour résoudre le traumatisme en achevant les réponses non accomplies. L’excès d’énergie sera déchargé en douceur et naturellement et la capacité d’action sera restaurée.

Une thérapie de la résilience, corps et esprit.

Des enfants courent dans une prairie, vers le soleil

Retrouvez la liberté et la joie de vivre après un traumatisme grâce à mon accompagnement.

Un petit film animalier qui illustre parfaitement deux états du système nerveux autonome, SNA, qui gère la survie en s’adaptant en permanence aux moindres changements et que l’on observe avec soin et sans jugement pendant les séances de Somatic Experiencing®, thérapie du traumatisme.

Dans cette vidéo, on peut voir au début un guépard pourchasser une gazelle : pour réussir leur action, (chasser ou échapper) leur système nerveux est en activation orthosympathique, en mode maximal.
Attrapée par le guépard, la gazelle couchée au sol, raide, semble morte. En fait, elle « fait le mort » : son SNA la maintient figée pour l’empêcher de réagir car elle est sûre de perdre. Le figement permet d’économiser son énergie, de paraître moins intéressante aux yeux du prédateur, moins visible et enfin de devenir insensible, anesthésiée si elle se fait croquer.

Quand le prédateur fatigué et dérangé, s’éloigne, en un quart de seconde, elle saisit sa chance, sort du figement, se relève et réussit à s’échapper. (Activation orthosympathique). La course permet à la gazelle de décharger la forte activation générée par la peur.
Le figement (sidération, pétrification…) n’est pas censé demeurer. On peut en sortir !

Comment le système nerveux libère l’énergie liée à la tension du figement ?

Dans cette deuxième vidéo, la fin est riche d’enseignements pour comprendre ce qui permet d’éviter le traumatisme.

On découvre ainsi, la gazelle immobilisée, comme morte, le guépard est épuisé par la course poursuite, il se repose avant de croquer sa proie. Des intrus le dérangent, il s’éloigne. Pendant ce temps, la gazelle se réanime, reprend vie : son corps déclenche de fortes respirations suivies de tremblements intenses pour décharger le trop plein déclenché par l’activation pour la fuite puis bloqué par le figement. En fuyant définitivement, la gazelle achève sa fuite et « se sauve ».

Découvrez cette conférence de Boris Cyrulnik à l’Université de Nantes sur La Mémoire Traumatique

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